Dunkerque, affaires croisées du commun et du public | Introduction aux « dires d’acteurs »

Quatre axes de questionnements auront en premier lieu marqué notre approche à distance du « terrain dunkerquois », alors que nous étions frappés par le premier épisode de la pandémie[1]. Politique de la gratuité (dont l’exceptionnelle généralisation des transports en libre-accès), partage de la connaissance, design participatif, politique de l’hospitalité – auront formé une convergence heuristique pour réfléchir et imaginer l’affaire du commun qui travaille le cycle en cours de nos Polygonales. Sans que ces orientations ne se confondent exactement avec cette problématique, mais qu’elles la précèdent, la suivent, la contredisent et la recouvrent en partie.

Continuer la lecture de « Dunkerque, affaires croisées du commun et du public | Introduction aux « dires d’acteurs » »

L’hypothèse collaborative à l’épreuve : un séminaire enquête

Depuis 6 ans le séminaire Constellations-Architectures du commun (Ensa Paris-Val de Seine), et avec lui le réseau Polygonale, sont engagés dans un cycle sur le commun. Celui-ci permet d’envisager sans parti pris – à l’appui des théories économiques, politiques, juridiques adaptées – les expériences alternatives de production du territoire, de l’urbain, de l’architecture.

Continuer la lecture de « L’hypothèse collaborative à l’épreuve : un séminaire enquête »

Avec Faro, suite à Polygonale

Pauline Barlier, au nom de Faro, dans un papier qu’elle nous a adressé dans les jours ayant suivi la Polygonale nantaise, poursuit la réflexion sur ce que l’on pourrait entendre par une esthétique résultant de la démarche d’un collectif d’architectes.

En écartant deux idées reçues, celle d’une temporalité achevée à la livraison, celle d’une forme assignée à une clôture étanche, elle dit comment l’équipe cherche à mobiliser l’enjeu de la durée (« l’ancrage ») et celui de flux climatiques et de conditions d’occupation variables (« l’intermédiaire »). A Baulon, sur un projet mobilisant insertion, participation et formation/transmission, cela aura été l’occasion de jouer de la dynamique cyclique d’une matière/matériau (en l’occurrence : la terre), où « l’esthétique est une pratique technique et sociale, un attachement au lieu-école par la dynamique jouer-faire ».