Programme

Polygonale 12 s’est interrogée sur les différentes formes juridiques et des modèles culturels du commun.
Ainsi des conceptions d’ascendances socio-économique [Ostrom, Coriat et agli] ou radicalement politique [Hardt & Negri, Dardot & Laval]. Où se jouent des acceptions divergentes de la question de la propriété, selon qu’elle apparaît, ou non, compatible avec le commun. Dans ces différences, se lisent aussi d’une part l’exclusivisme du droit romain, et d’autre part l’inclusivité de la common law. En ces différences s’énoncent opposition et complémentarité entre le singulier d’un principe théorique auquel accrocher le manifeste (et le projet) du commun – et le pluriel d’agencements aussi variés que se vivent les expériences des communs.


Ici est testée l’idée selon laquelle la réalité de ces expériences gravite entre plusieurs formes : aux côtés de communs déclaratifs (revendiqués par leurs acteurs et/ou reconnus par les institutions, telles les entreprises de l’économie sociale et solidaire) et éruptifs (formes d’appropriation « collectives » sur le terrain de l’action militante) se jouerait l’existence de communs diffus ou relatifs (communalisant une ressource, générant de la relation et/ou esquissant du projet, avant que ne prévale un quelconque motif de gouvernance).

Avec le concours de contributeurs de 4 écoles d’architecture (Saint-Etienne, Paris Val de Seine, Normandie, Grenoble), de l’Esaa Annecy, de l’Ens Paris-Saclay, des laboratoires Evcau, Ate Normandie, Grf Transformations, Cresson et d’architectes, artistes, sociologues, juristes, designers, historiens, comédiens.

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